Dans ce contexte, de nombreuses branches professionnelles ont finalisé leurs demandes d'agrément auprès de l'APEC, tardivement, en fin d'année 2024. Face au risque d'engorgement des procédures et pour éviter de sanctionner les entreprises, le ministère du Travail a mis en place une tolérance, officialisée dans le Bulletin officiel de la Sécurité sociale (BOSS). Concrètement, les entreprises appartenant à une branche ayant signé un accord, sollicité son extension et déposé une demande d’agrément avant le 31 décembre 2024, bénéficient d'un délai supplémentaire. Si l'agrément est accordé, elles auront trois mois pour ajuster leurs dispositifs. En cas de refus, la branche disposera d'un nouveau délai de trois mois pour renégocier et déposer une nouvelle demande d'agrément. À défaut de validation à l’issue de cette seconde tentative, la tolérance prendra fin trois mois après la notification du second refus. Par ailleurs, les entreprises qui ne sont pas concernées par cette procédure doivent s'être conformées aux nouvelles définitions depuis le 1er janvier 2025.